Le mariage à la mairie comment ça marche

Se marier à la mairie et descendre ses marches, jeune mariée habillée d'une superbe robe blanche avec une longue traine au bras d'un bel homme...qui n'en a pas rêvé ? Mais se marier demander de faire des choix.

L'annonce officielle de votre mariage est faite par la publication des bans. Cette dernière est affichée pendant dix jours devant la mairie ou vous allez échanger vos voeux, la mairie de l'autre futur conjoint sera prévenue et affichera également ce même ban.

Le jour du mariage et à l'heure qui vous aura été fixée, vous devrez vous présenter dans une des salles de la mairie qui est spécialement dévouée à la célébration des mariages. Dans la salle vous trouverez le maire ou un de ses adjoints debout devant une longue table vous attendant. S'ils ne sont pas encore présents il faudra les attendre et bien penser à se lever à leur entrée.

Le couple doit s'installer devant lui avec chacun des témoins à côté. Cela donne de gauche à droite, les témoins du futur marié, le marié, sa future femme qui s'installe à sa gauche et on termine par les témoins de la femme.

Au premier rang juste derrière sont installés les proches c'est-à-dire les parents et les frères et soeurs. Et puis ensuite chacun s'installe ou il peut trouver une place. Il n'y a pas vraiment de formalisme à respecter. La seule chose qui est imposée c'est le silence quand le maire ou son adjoint parle.

La cérémonie débute pour un message de bienvenue puis par la lecture du code civil. Cette lecture permet de reprendre l'ensemble des devoirs de chacun fasse à la loi. On demandera si un contrat de mariage existe puis le consentement des mariés sera à prononcer. L'échange des alliances se fera s'il n'y a pas de mariage religieux. Enfin, pour clore la cérémonie le registre est à signer par l'ensemble des témoins et par le couple, en commençant par la mariée, puis le marié suivi des témoins.

Vous pourrez si vous le souhaitez réaliser un contrat de mariage auprès d'un notaire afin de clarifier les différentes situations qui peuvent intervenir dans vos relations futures.

Si vous ne faites pas cette démarche vous serez d'office en communauté réduite aux acquêts. Cela signifie que tout ce que vous allez acquérir durant votre mariage est la propriété commune des deux époux.

Pour les couples qui le souhaitent il est possible d'étendre cette communauté de biens à l'ensemble de ce que chacun possédait avant le mariage et aux héritages ou dons qui suivront, c'est la communauté universelle. Ce type de contrats est souvent choisi pour les personnes qui se marient à partir d'un certain âge car il permet de protéger le patrimoine du conjoint qui peut devenir veuf avec peu ou pas de droit de succession.

La participation aux acquêts quant à elle est le statut légal dans certains pays. Elle consiste dans les grandes lignes à vivre sous la séparation des biens durant le mariage et ce n'est que s'il y a divorce qu'il faut établir une différence d'enrichissement entre les conjoints. La difficulté réside dans le calcul de cet enrichissement. Il faut faire la différence entre ce que chacun possédait avant le mariage et ce qu'il a acquis pendant ensuite celui qui a le plus doit donner à l'autre. L'idée étant que chacun reparte avec un patrimoine équivalent.

Enfin le dernier des contrats de mariage qui existe en droit français est la séparation des biens. Il s'agit de différencier totalement le patrimoine des deux époux. Chacun d'entre eux va ainsi pouvoir acquérir et utiliser ses biens comme il le souhaite et les prendre en cas de séparation. Cela ne s'applique bien entendu pas en cas de biens acquis en indivision pour lequel il faudra le cas échéant procéder à une répartition entre les conjoints.